« La connaissance dépersonnalise tout en individuant (psychanalyse, neurosciences, spiritualités…). Mais les résistances narcissiques sont puissantes. »
Le narcissisme du Moi se met le doigt dans l’oeil : croyant défendre son Moi en résistant à la connaissance qui le déconstruirait, il s’investit lui-même comme objet d’amour, tout en obéissant aux injonctions pulsionnelles de son inconscient : « Que ma jouissance domine ! »
Mettre un genou à terre reste un passage obligé de l’humanisation. Sans déconstruction de cette citadelle narcissique primaire, la folie des multiples allégeances guette. »
© Sandrine Delrieu. 20 mai 2017.
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